32 ans ∞ Los Angeles ∞ Dirigeante des Altruistes
Célibataire ∞ Altruiste ∞ feat: Natalie Dormer

Myself

∞ Caracter: Skylar est une personne bien trop sage pour son âge … Depuis son plus jeune âge, Skylar a toujours fait preuve d'une grande maturité et d'un esprit malin à la limite du vicieux. Nombreux étaient ceux qui ont cru qu'elle allait changer de faction pour rejoindre les érudits où sa nature curieuse aurait été pleinement assouvie. Mais non, la jeune femme décida de rester dans sa faction de naissance. Toujours souriante, Skylar représente même l'altruiste parfaite. Toujours au soin pour les autres quitte à s'oublier soit même, la dirigeante des altruiste est en exemple pour tous. Et si la coquille parfaite qu'elle laisse paraitre n'est qu'une image qui cache un visage bien plus sombre et bien plus têtue. Car oui quand Mademoiselle Serenis à décidé quelques chose vous souhaite bon courage pour la faire changer d'avis. Cependant douce et discrète, elle reste une amie loyale quoique un peu fade à cause de sa faction qui la rend légèrement coincée pour ne pas dire plus.

  ∞ Physical: Physiquement Skylar est une très belle jeune femme dont l'âge ne semble pas avoir d'emprise sur son doux visage. Car oui c'est bel et bien son visage légèrement arrondi et enfantin qui attirera votre regard en premier avant que vous soyez prisonnier de son regard bleu azur. Oui Skylar est très belle cependant vu qu'il est hors de question pour elle de se mettre en valeur d'une quelconque façon, elle reste simple et naturel. Certes une coiffure plus arrangée et un léger maquillage la rendrait bien plus belle mais Skylar n'a que faire de l'apparence comme le prouve ses robes grises qui ne laissent pas apparaître ses courbes qui pourraient rendre tout homme heureux.
 

Le passage à l'âge adulte

Le soleil venait à peine de tomber lorsqu'un coup résonna sur la porte d'entrée. Tranquillement affairée dans la cuisine, j'étais bien plus préoccupée par la découpe de mes légumes en pleine conversation avec ma mère que par cette arrivée soudaine. Pourtant lorsque le visage grave de mon père se matérialisa dans l'embrasure de la porte, je sentis mon cœur s'arrêtait dans ma poitrine. Fixant mon regard dans le sien, pendue à ses lèvres qui restaient une éternité fermée, je lâchais mon couteau pour le rejoindre. Le silence s'engouffra dans la pièce jusqu'à nous faire manquer d'air. Quelque chose de grave était arrivée vu le regard vide de mon père. Sans savoir pourquoi mes pensées se tournèrent vers Kalia, ma sœur ainée. Je l'avais quitté quelques heures plus tôt alors qu'elle m'avait demandé de faire attention et de m'occuper de sa fille, la chair de sa chair. Sans réfléchir j'avais accepté sans même comprendre le sens caché de sa phrase qui allait être lourde de conséquences. « Kalia ?! » Son prénom m'avait échappé alors qu'a son énonciation une larme roula sur le visage inexpressif de mon père. Mon monde s'effondra alors que le poids de ma mère dans ma main fut de plus en plus pesant. Je n'étais pas foncièrement proche de ma sœur, bien que je l'aimais comme personne avec l'âge j'avais appris à mes prendre mes distances vis à vis de ses dépressions. Un jour tout allait bien, le lendemain était totalement différent. Je me sentis malade en repensant au sentiment de dégout que j'avais eut à son égard en la trouvant égoïste d'agir de la sorte. Et si dans toutes ses dépressions, elle n'avait cessé de m'envoyer des appels à l'aide que j'avais ignoré sans le moindre scrupule. Pour simple réponse, mon père hocha la tête et un sanglot en réponse à celui de ma mère s'échappa de ma poitrine alors que je plaquais une main sur ma bouche pour étouffer mes cris. Doria jouait encore en haut et il était hors de question qu'elle apprenne cette nouvelle dans la violence de notre propre douleur. En silence mon père déposa une lettre sur la table où mes initiales étaient calligraphiées avec soin par ma défunte sœur. Attrapant le papier qui se déplia sans force entre mes doigts tremblants, je parcourus sa lettre, les larmes fleurissant sur mes joues. Sans surprise, la lettre était un dernier mot d'adieu ou Kalia ne cessait de me dire combien elle m'admirait et combien elle aurait aimé avoir ma force et qu'en dépit de mon comportement elle m'aimait toujours. Pire elle me demandait d'accepter et d'élever Doria comme ma propre fille. En avais-je vraiment le choix ? La tristesse laissa place à une pointe de colère face à la lâcheté et à l'égoïsme de ma propre sœur mais il n'était à présent  plus question de lui en vouloir mais seulement de vivre avec son absence. En silence, ma main passa sur mon visage pour y chasser les larmes avant de serrer ma mère dans mes bras. Bras qu'elle attendaient mais qui ne vinrent pas de la part de mon père. Inspirant un bon coup, je répliquais d'une voix que je voulais posée. « Je vais voir Doria. » Il n'était pas encore temps de lui avouer la triste réalité qu'allait être sa vie mais seulement de me permettre d'accepter cette nouvelle tâche qui allait rythmer ma vie.

Une routine bouleversée

Assisse à la table du conseil, je laissais mes doigts tambouriner sur mon bureau alors que la voix de Lyra ne cessait de m'irriter. Cela faisait plus d'une heure qu'elle tergiversait sur le fait que les mensonges devaient être éradiqués de notre conseil tout un lançant un regard subjectif envers le chef des érudits qui répondit par un large sourire. Large sourire qui me fit tressaillir alors que le sang commença à affluer sur mes joues qui se colorèrent de rouge. Je détestais ces réunions où les sujets importants étaient soigneusement éviter pour permettre aux problèmes mineurs de la ville d'être au sommet de la discussion. Soupirant, je répliquais d'une voix sèche malgré le sourire innocent sur mes lèvres. « Et si nous parlions d'un sujet bien plus important ?! » J'avais abordé quelques heures plutôt le sujet des divergents qui avaient totalement été ignoré par mes confrères à mon plus grand désarroi. Ce fut le chef des fraternels qui prit la parole tout en attirant mon attention. « Serenis a raison, certaines de nos récoltes ont été détruites par la grêle, il faudra revoir la distribution pour éviter tout mal entendu. » Un soupir m'échappa alors que je me laissais tomber contre le dossier de ma chaise. Décidément ma journée était gâchée. Je laissais mon regard parcourir mes interlocuteur tout en prenant bien soin d'éviter celui des érudits. Je n'avais que peu de rapport avec eux après tout il vivait dans un monde totalement différent du mien et même si je me devais d'être courtoise pour la paix, je n'arrivais pas à supporter la franchise de Lyra et la nonchalance de Liam. Quand à Ezra, j'avais appris avec le temps à fuir son regard clair qui faisait tomber dans ses filets plus d'une femme. Mais je n'étais pas n'importe qu'elle femme et surtout il était hors de question que je cède à ce genre de pulsions bestiales qui m'animaient lorsque mon regard se posait sur lui. Soupirant j'attendis avec impatience la fin du conseil qui ne tarda pas. Dix longues minutes plus tard, je fus enfin libérer de mon ennui. Attendant patiemment mon tour pour sortir la dernière, je pensais repartir dans ma petite routine que je chérissais tant. Mais ça, c'était avant que résonne cette simple phrase : « Serenis, nous devons parler ! »